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IL ETAIT UNE FOIS LA SIBERIE

IL ETAIT UNE FOIS LA SIBERIE

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EAN/UPC: 9782742788187

Dans ce premier volet de Il était une fois la Sibérie, Nikolaï Maslov, remarqué avec Une jeunesse soviétique, raconte l'histoire passionnante d'une terre qui fut longtemps, bien avant les camps tsaristes et soviétiques, synonyme de liberté et d'indépendance pour les différents peuples qui s'y étaient installés.

Après Une jeunesse soviétique et Les fils d'Octobre, Nikolaï Maslov est de retour avec le premier tome d'une histoire de la Sibérie. Maslov (que l'éditeur baptise Nicolaï, avec un « c », sur la couverture) est un auteur quelque peu miraculeux. Dans son pays, la Russie, la bande dessinée est encore une expérience rare. Lui-même y est venu sur le tard, nourri des quelques lectures de Corto Maltese qui le décidèrent, un jour des années 2000, à tenter sa chance et à pousser la porte d'une librairie-maison d'édition moscovite tenue par un Français. Maslov portait sous le bras les premières planches de ce qui allait devenir Une jeunesse soviétique, son premier album. Le récit autobiographique et désenchanté d'une enfance et d'une adolescence sibériennes dans « le vide à pleurer » d'une contrée encore sauvage, marquée par les injustices du régime soviétique et l'omniprésence de ce fléau qu'est l'alcool, dont il résumait les ravages par une simple phrase : « Un verre rempli à ras bord, voilà la meilleure réponse à toutes les questions ». Remarqué par les lecteurs français, Nikolaï Maslov s'est depuis lancé dans un projet ambitieux : raconter en trois volumes l'histoire passionnante de sa terre d'origine, la Sibérie, où il est né en 1953. Petit-fils d'un paysan sibérien victime des crimes staliniens, fils du responsable d'une station de radio installée à Novosibirsk, Nikolaï Maslov remonte jusqu'aux premiers temps de cette contrée sauvage et longtemps synonyme de liberté pour tous les peuples qui décidèrent de s'y installer, loin des diktats du pouvoir central russe. La Sibérie d'avant les camps tsaristes et soviétiques vit défiler des soldats, des bagnards, des aventuriers, des hérétiques, des orpailleurs, mais aussi des idéalistes en quête d'absolu qui y trouvèrent de quoi se bâtir un destin nouveau. Maslov raconte les premiers peuples, leur relation si particulière avec la nature, leurs mours et leurs croyances, puis l'installation des premiers Cosaques et des Streltsy, les heurts avec les indigènes, la construction des premiers fortins, avant-postes du pouvoir russe dans cette région si loin de tout. Il évoque aussi sa jeunesse, les jeux avec ses copains dans la neige, les premières cuites, la vie paisible et heureuse dans le deux-pièces de service situé tout près de la station de radio dont s'occupait son père. On retrouve le dessin plein de charme et de maladresse de l'auteur, réalisé au crayon de papier, dans un noir et blanc sobre et sans effets inutiles. Nikolaï Maslov poursuit sa route tranquillement, à l'écart des modes et des tendances, tenant d'un style graphique qui apparaîtra peut-être dépassé à certains mais qui donne une force de vérité et de sincérité poignante à son travail.